- 29 projets littéraires accompagnés (en lecture/analyse de manuscrits ou en accompagnement littéraire), dont certains sont en cours, d’autres en voie de publication, d’autres publiés.
- 15 formations d’éditeurs créées et animées.
- 10 commandes d’écriture, de réécriture, de prête-plume
- 5 travaux éditoriaux pour des maisons d’édition (retravail du récit avec les auteurs)
- 19 formations/ateliers d’écriture
- 110 analyses d’incipit (pour Édith & Nous)
Genèse du projet
NARRATION(S) défend le fait que la distraction littéraire est un art noble. Et qu’une bonne littérature, aussi ambitieuse et complexe soit-elle, doit s’atteler à entraîner les lecteurs. Et en exagérant un chouia, on affirmerait qu’il est bien plus simple d’ennuyer un lecteur que de le divertir.
NARRATION(S) est né d’une volonté de recentrer la littérature autour du récit (et non de la déstructuration ou de l’instantané). Conséquence heureuse : réintroduction du personnage comme figure principale du roman (et non l’auteur et sa voix).
NARRATION(s) pense qu’ éditeurs et auteurs ont tout intérêt à perfectionner leur art du récit, et à parler le même langage pour rehausser la qualité narrative des romans.
NARRATION(S) estime que la frontière entre écrivain et apprenti écrivain est floue. Quelles que soient son expérience ou sa notoriété, l’écrivain peut progresser, affiner, s’ouvrir des possibilités, pousser plus loin, développer de nouveaux savoir-faire. Un peu comme les autres métiers ? Ben oui.
Mais si la formation ou l’accompagnement littéraire contribuent grandement à rehausser la qualité des récits, elle ne remplace pas la pratique, encore la pratique, toujours la pratique.
NARRATION(S) ne propose pas de recettes miracles mais des manières éprouvées de (re)travailler. Il existe mille histoires possibles et mille manières de les raconter. Les analyses, conseils et retours prodigués s’adaptent aux intentions et univers de chaque auteur, aux lignes éditoriales de chaque maison.
NARRATION(S) estime que la littérature française contemporaine ne nourrit pas assez ses lecteurs. Dans de trop nombreux romans, la préciosité stylistique dissimule le rudimentaire des personnages et de l’histoire ; dans d’autres, la littérature se confond avec l’essai, s’adressant davantage à l’intellect qu’à l’affect de ses lecteurs. La littérature populaire, elle, tend trop souvent à confondre récit accessible et récit simpliste.
Trop rares sont les récits d’auteurs français qui nous divertissent par des histoires complexes, ambigües, émotionnellement puissantes. Avec ses modestes moyens, NARRATION(S) entend œuvrer dans ce sens.