Un manuscrit vous a tapé dans l’œil. Vous avez repéré son originalité, son potentiel thématique, stylistique ou narratif. Vous avez décidé de publier ce récit, mais le travail à accomplir est conséquent. Vous n’avez pas assez de temps à y consacrer ou manquez de ressources en interne.
Vous voulez que les forces d’un manuscrit soient bonifiées, vous voulez que le phrasé gagne en dynamique, les personnages en profondeur, le récit en intensité. Vous voulez mettre en valeur, tirer le maximum de ce qui vous apparaît comme un roman prometteur.
Quand un roman gagne en originalité et en dynamique, il a davantage de chances de s’adresser au plus grand nombre, de générer des adaptations audiovisuelles.
(ou former votre équipe éditoriale) à l’analyse narrative dans le but d’affiner encore l’exigence des récits que vous éditez, et de renforcer leur puissance émotionnelle.
La plupart des lecteurs aiment avant tout se plonger dans une histoire qui leur procure des émotions fortes. C’est ce qu’ils cherchent et recherchent encore : une expérience fictive, un rêve éveillé qui leur renvoie de manière indirecte, comme par ricochet, un pan de leur réalité humaine.
Cette capacité à entraîner des lecteurs avec des personnages, un contexte et une écriture est le résultat d’un travail minutieux. Si l’on ne peut guère présager du succès (ou de la réception) d’un ouvrage littéraire, on peut néanmoins s’assurer de sa maîtrise narrative, de la profondeur de l’histoire et de la fluidité du style qui les porte.
Il n’existe pas de recette miracle. L’analyse narrative nécessite un œil exercé, un sens dramatique, une capacité à faire retravailler un auteur de manière fine et efficace, à pointer et expliquer ce qu’il faut développer, reformuler ou couper dans un récit.
L’expertise narrative présuppose des interrogations : que veut raconter l’auteur ? Dans quelle mesure le dispositif mis en place sert-il (dessert-il) l’histoire ? Comment peut-on donner plus d’impact émotionnel à ce que l’auteur veut raconter ?
Lorsque j’analyse un manuscrit, mon souci est de trouver de quelle manière il peut être rehaussé. Loin du prétendu formatage, je mobilise mon savoir-faire narratif pour réparer, bonifier, densifier, affiner la singularité de chaque récit. C’est un savoir-faire unique en France.