Orgueil de la virgule

- novembre 15, 2020 -

Quelle drôle de bête que la ponctuation. Se contente-t-elle d’appuyer des effets stylistiques ? Doit-elle servir à clarifier une pensée, à faciliter la lecture, à ordonner la syntaxe ? Sert-elle la mélodie du paragraphe, indiquant ici et là les pauses que l’orateur marquerait s’il devait déclamer le texte ? Impossible de donner à la ponctuation une définition claire. D’illustres prédécesseurs s’y sont cassé les dents. Je tiens à mes molaires.

Et la virgule, là-dedans ? La virgule est à l’écrivain ce que le peuple est aux gouvernants : un élément instable mais nécessaire, dont l’élégante manipulation est rendue périlleuse. Car voyez-vous, la virgule cultive son orgueil.

Article inspiré en partie du Traité de la ponctuation française (Jacques DRILLON, Gallimard, 1991) et du cours de ponctuation donné par Christine BOLTON à Edinovo – Asfored.
Si lire un long article sur écran vous rebute (c’est notre cas), la version PDF imprimable est ici.

 

La guerre de la ponctuation

 

Au commencement, il n’y avait aucune ponctuation. Grecs, puis moines copistes écrivaient selon le principe de la scriptio continua – les mots n’étaient pas séparés. Le premier signe de ponctuation fut donc le blanc.

Au Moyen-âge, et jusqu’au xve siècle, les systèmes de ponctuation varient d’un auteur ou d’un copiste à l’autre : un deux-points par-ci, une virgule par-là. Le rôle de la ponctuation est d’ailleurs plus esthétique que grammatical. Les prémisses d’une mise en page, en quelque sorte.

Gutenberg se pointe. L’imprimerie se généralise. La ponctuation devient typographique. Aux xve et xvIe siècles, les premiers traités de ponctuation apparaissent. On veut fixer un code, calqué au départ sur la déclamation. À l’époque, la lecture à voix haute domine.

Très vite éclate la lutte entre orateurs – qui ponctuent selon les pauses respiratoires – et typographes – qui ponctuent selon les règles syntaxiques et grammaticales.

Le xIxe siècle signe la prise de pouvoir des typographes. Ceux-ci, en bout de chaîne, imposent leurs choix sur le texte. En ce siècle on ponctue tout. Les virgules, points-virgules et points envahissent les textes, rythmant le propos de manière quasi militaire. Un typographe écrit : « La ponctuation a une part trop importante dans la clarté de notre langue, comme de toutes les langues d’ailleurs, pour l’abandonner aux caprices des écrivains qui, pour la plupart, n’y entendent rien. » Voilà qui est clair (et truffé de virgules).

Mallarmé, puis Apollinaire, puis le nouveau roman font exploser la ponctuation. Pour le meilleur et pour le pire. Au xxe siècle la ponctuation devient avilissante, compromettante. Les éditeurs et correcteurs sont jugés « abusifs » ; le rythme, la voix et la singularité de l’auteur sont mis sur un piédestal.

Qu’en conclure ?

Que conclure de cette irréductible opposition, encore aujourd’hui présente dans les rapports éditeurs-auteurs ?

  • Que l’oralité du texte n’est plus un argument viable pour ponctuer un roman. La lecture silencieuse a supplanté l’orale. (Quant au théâtre et à la poésie, nous passons notre tour, nous n’y entendons rien.)
  • Que les règles de ponctuation ne servent pas l’auteur, mais le lecteur. Le lecteur n’a pas à relire trois fois une phrase pour dissiper une équivoque. La ponctuation est le gage de la clarté, de la compréhension commune.
  • Que la ponctuation strictement grammaticale ou syntaxique est une aberration. Ne pas laisser le soin à l’auteur de marquer un effet de style, un effet respiratoire ou un effet émotionnel relève du non-sens.
  • Que les auteurs qui ne ponctuent que selon leur bon vouloir souffrent soit d’ignorance (ce n’est pas grave : apprenons, les amis) soit d’égocentrisme (avec ça, je vais me faire des amis).

 

La virgule : des règles plus ou moins
absolues

 

La virgule tient son nom du latin virgula, « petite verge » (du coup, mon titre « Orgueil de la petite verge » confine au ridicule, mais continuons). C’est le signe de ponctuation dont l’emploi est le plus subtil, le plus varié. La virgule affole la phrase, par son absence ou sa présence.

En tant qu’auteur, vous devez connaître les principales règles qui régissent la virgule. Certes, les maisons d’édition, via leurs correcteurs·trices, combleront vos manques. Mais des virgules mal placées, injustifiées ou absentes peuvent jouer contre vous. Vous manqueriez de sérieux.

Voici quelques règles de bon usage de la virgule.

La virgule devant les conjonctions de coordination

On pourrait écrire un article rien que sur la virgule devant le « et », le « ou » et le « mais », tant il y a de subtilités et d’exceptions. Ce qu’il faut retenir d’essentiel :

  • Il ne faut pas mettre de virgule avant le « et », le « ou » et le « ni »lorsqu’ils relient des termes aux fonctions grammaticales identiques.

Tous les matins, il bêchait ou ratissait.
Tous les matins, il bêchait sans repos ni trêve.
Avec fougue et ténacité, il bêcha toute la matinée.

  • À l’inverse, une virgule est préconisée devant le « et » et le « ou » lorsqu’ils relient deux termes de fonctions différentes (ou des propositions longues). Comparons ces deux phrases :

Il bêcha toute la matinée(,) et ne s’arrêta qu’assommé par la chaleur de midi.
Il bêcha toute la matinée, et seul le soleil accablant de midi imposa la trêve.

Dans la première phrase, « et » sépare « matinée » de « s’arrêta », aux fonctions grammaticales différentes. La virgule est ici préconisée. Mais les deux propositions sont si symétriques (et la première, si courte) que l’on pourrait s’en dispenser.

Dans la deuxième phrase, la question ne se pose pas. Les deux propositions n’ont pas le même sujet. Si l’on ne met pas la virgule, le lecteur est obligé de lire deux fois la phrase.

  • Grammaticalement, on devrait toujours mettre une virgule avant le « mais » et le « car » lorsqu’elles coordonnent deux propositions.

Il bêcha des heures et des heures, mais la terre semblait lui résister.
Il bêcha jusqu’à épuisement, car la nuit tomberait bientôt.

Lorsque le « car » et le « mais » se situent entre deux verbes, deux noms ou deux adjectifs, la virgule est souvent inutile.

Il est fougueux car inconscient.
Il bêche mais se fatigue.

5 subtilités (parmi quelques dizaines) :

  • Il adorait bêcher, et ratisser lui procurait des frissons de plaisir.

Attention : « bêcher » et « ratisser » n’ont pas la même fonction grammaticale. La virgule est ici requise.

  • Il bêchait jusqu’à céder sous la fatigue, ou la chaleur de midi.

Virgule obligatoire ici : « de midi » ne vient compléter que « chaleur ». Si l’on écrit « la fatigue ou la chaleur de midi », « midi » se rapporterait aux deux noms.

  • Bêcher, ou ratisser lui procurait des frissons de plaisir.

Ce « ou » n’a pas de valeur exclusive. On pourrait écrire : « Peu importe qu’il bêche ou ratisse, cela lui procurait des frissons de plaisir. » Pour marquer le « et » implicite de ce « ou », on a tendance à ajouter une virgule. On est loin du « ou » de la bourse ou la vie (il faut choisir).

  • Il lui fallait se plier pour ramasser caillasses, mauvaises herbes, et tessons de verre.

Dans une énumération normale, la virgule devant « et » serait fautive. Mais en cette fin de phrase, l’auteur veut créer un effet de surprise, de chute. « Il y a aussi des tessons de verre dans son jardin ! » Dans ce cas, la dernière virgule est parfaitement justifiée.

La virgule explique ou informe, elle ne détermine pas

Comparez les phrases suivantes, sans virgule et avec virgule :

Les jardiniers valeureux et constants n’attendent aucune gratification de la terre.
Les jardiniers, valeureux et constants, n’attendent aucune gratification de la terre.

Dans la première phrase, les adjectifs « valeureux » et « constants » déterminent, restreignent le groupe « les jardiniers ». Le sens est donc : « Seuls les jardiniers valeureux et constants n’attendent aucune gratification de la terre. »

Dans la deuxième phrase, on nous dit que les jardiniers (qui par ailleurs sont tous valeureux et constants) n’attendent aucune gratification. L’encadrement par des virgules apporte un complément d’information que l’on pourrait soustraire. On parle d’ « incidente ».

Osez insérer des virgules dans la phrase suivante si vous voulez déclencher une guerre civile :

Les personnes âgées qui ne seront pas vaccinées resteront confinées.

Attention, donc.

Il n’y a jamais une seule virgule entre un sujet et un verbe

  • C’est une bonne règle à retenir, qui tient bon face à de nombreuses configurations syntaxiques :

On complimenta le jardinier. Lui se sentit récompensé de ses valeureux efforts.

La tentation est forte ici d’introduire une virgule après « Lui ». On sent qu’une infime pause est nécessaire, que notre voix monte. Mais non, pas de virgule. La tournure est d’ailleurs assez inconfortable pour que l’on préfère « celui-ci », pourtant plus lourd.

Autre exemple, piégeux et commun :

Les efforts constants et valeureux qu’il produisait, semblaient n’impressionner personne.

La virgule après « produisait » est fautive. Le sujet est ici une proposition entière.

  • Jamais une seule virgule, donc, entre le sujet et le verbe. Mais plusieurs virgules sont possibles, notamment en cas d’ « incidente » :

Le jardinier, malgré ses constants et valeureux efforts, ne récoltait que trop rarement le fruit de son travail.

  • Nous ne pouvons développer ici les cas de sujets coordonnés par une virgule. Vous trouverez des indications précieuses ici.

Virgule et compléments circonstanciels

L’ordre naturel d’une phrase est :
Sujet + verbe + compléments (COD, COI, compléments circonstanciels).
Il bêchera son jardin aux premières lueurs du jour.
On peut constater qu’aucune virgule n’est nécessaire. Mais dès qu’un complément circonstanciel vient perturber l’ordre de la phrase, la question de la virgule se pose.

  • En début de phrase. Si le complément circonstanciel introduit la phrase, la tendance actuelle est à l’insertion d’une virgule :
    Aux premières lueurs du jour, il bêchera son jardin.
    Plus le complément est court, moins la virgule paraît nécessaire :
    Demain(,) il bêchera son jardin.
    Si plusieurs compléments sont énumérés en début de phrase, la virgule est obligatoire à la fin de l’énumération :
    Demain, aux premières lueurs du jour, il bêchera son jardin.
    Si le complément circonstanciel antéposé entraîne une inversion sujet/verbe, la virgule devient fautive :
    Plus vigoureusement que jamais bêchera-t-il son jardin.
    Si le complément est une subordonnée ou une « participiale », la virgule est obligatoire :
    En oubliant presque le travail de la veille, il se remit à bêcher.
    Pressé d’en terminer, il se remit à bêcher.
    Quand il eut fini de bêcher, il s’autorisa trois goulées d’eau fraîche.
  • En milieu de phrase. Il arrive que le complément circonstanciel s’introduise entre le sujet et le verbe. La virgule est alors proscrite :
    Le jardinier, comme vingt soldats bêchera.
    Deux solutions :
    Le jardinier, comme vingt soldats, bêchera. (Plus courant, plus clair mais plus haché.)
    Le jardinier comme vingt soldats bêchera.

N.B. La différence de sens entre ces deux phrases est minime, mais existe (vous allez dire que nous chipotons ; pas vraiment).
Dans la première phrase, le complément comparatif « comme vingt soldats » détermine davantage le jardinier que l’action de bêcher. On pourrait reformuler la phrase ainsi : « Le jardinier, qui est fort et efficace comme vingt soldats, bêchera. »
Dans la deuxième phrase, le complément semble davantage lié à l’action. On pourrait reformuler : « Le jardinier bêchera avec l’efficacité et la force de vingt soldats. »

  • En fin de phrase. On l’a dit plus haut, le complément circonstanciel trouve sa place naturelle en fin de phrase. Donc, la virgule n’apparaît pas nécessaire. Mais deux cas justifient la virgule :

Lorsqu’un adverbe est placé en fin de phrase, en exergue :
Le jardinier bêcha son jardin, lentement.
La phrase sans virgule ne marche pas, il faudrait écrire :
Le jardinier bêcha lentement son jardin.

Lorsqu’une subordonnée conjonctive (introduite par lorsque, puisque, quoique, comme, si, quand, parce que, bien que, sans que, dès que, ainsi que, etc.) vient clore la phrase, les choses se compliquent :

Comparez ces deux couples de phrases :

Le jardinier se mit à bêcher avant que les premières lueurs du jour ne percent.
Le jardinier se mit à bêcher, avant même que les premières lueurs du jour ne percent.

Le jardinier bêchait comme on le lui avait appris.
Le jardinier bêchait lentement, comme on le lui avait appris.

Les quatre phrases sont justes, mais leur sens diffère quelque peu. On revient au fameux caractère « informatif » ou bien  « déterminatif » de la proposition. La virgule signifie que la proposition est facultative. Sans virgule, la subordonnée devient essentielle ; la phrase perd la moitié de son sens.

 

Virgule, style et narration

 

Un style, une manière de raconter, repose en partie sur la syntaxe, c’est-à-dire sur la manière d’arranger les mots, les propositions et les phrases. La ponctuation révèle cette syntaxe.

La ponctuation ne fait donc pas le style, elle le grossit, le met en lumière, le révèle. Et la virgule, reine parmi les reines de la ponctuation, tient le rôle d’arbitre. Quels vices stylistiques ou narratifs la virgule peut-elle cacher ?

Un gage de clarté

Nous l’avons écrit plus haut : une virgule mal placée peut transformer le sens d’une phrase, ou la rendre incompréhensible. Le premier rôle de la ponctuation est de rendre un récit intelligible. C’est bien peu, direz-vous ; nous dirions : c’est beaucoup.

Trop de virgules : le syndrome « décrochage de pensée »

Prenons ces deux phrases :

Le jardinier, malgré ses efforts constants, parfois valeureux, ne récolta que trop rarement le fruit de son travail. Le découragement, saison après saison, le gagna, tandis que ses voisins, eux, s’extasiaient, béats, devant tomates, concombres et aubergines.

Si ce phrasé se prolongeait pendant dix pages, beaucoup de lecteurs tireraient la langue.

La plupart du temps, lorsqu’un auteur multiplie les incidentes et les décrochages de pensée, c’est qu’il n’a pas assez travaillé la langue, qu’il n’a pas assez retravaillé sa syntaxe.

On écrit souvent un premier jet comme on parle. Les idées viennent au fur et à mesure. Et comme la pensée se gorge de parenthèses et autres sinuosités, les phrases en « poupées russes » pullulent. L’auteur croit écrire de manière stylisée. Il n’a juste pas pris le temps de réécrire de manière plus simple, plus directe.

Ce type d’écriture a une autre conséquence sur les lecteurs, ce dont peu d’auteurs ont conscience. Elle a tendance à dominer le personnage. La langue se déploie, truffée d’incises et d’inversions. Reflet de la pensée de l’auteur (dans le meilleur des cas, du narrateur), elle soumet le personnage. La logique du personnage, elle, disparaît.

Réécrivons ces deux phrases de manière plus ordonnée :

Malgré des efforts constants, parfois valeureux, le jardinier ne récolta que trop rarement le fruit de son travail. Tandis que ses voisins s’extasiaient devant tomates, concombres et aubergines, le découragement le gagna, saison après saison.

Conséquence de cette remise en ordre : cinq virgules au lieu de dix. (Et encore avons-nous gardé le « parfois valeureux » quelque peu lourd ; et encore avons-nous décidé de placer « saison après saison » en exergue). Est-ce moins riche ? Moins précis ?

N.B. Bien sûr, si l’écriture « en poupées russes » sert à mettre en scène un narrateur ou un personnage loquace, discoureur ou emphatique, elle semble parfaitement justifiée. On en revient toujours au même : tant que l’effet sur la page est maîtrisé et assumé par l’auteur, tant qu’il sert le récit…

Virgule et parataxe

La parataxe est un procédé de construction de phrases qui se prive de liens logiques. Autrement dit, la parataxe est un procédé de juxtaposition.

Usons de la parataxe pour réécrire le passage précédent :

Saison après saison, le jardinier multiplia les efforts. Il ne récolta rien, si peu ; les voisins s’extasiaient devant leurs tomates, concombres et aubergines. Le découragement le gagna.

Les mots de liaison ont disparu (« malgré », « tandis que »). Ils sont remplacés par des virgules, points-virgules et points. Les liens de conséquence, de cause ou d’opposition, deviennent implicites.

Car voyez-vous, la ponctuation sert aussi à ça : à rendre le récit plus direct, moins méthodique, moins explicatif.

Comparons ces quatre phrases :

Le jardinier se mit torse nu, car il étouffait.
Le jardinier se mit torse nu. Il étouffait.
Le jardinier se mit torse nu ; il étouffait.
Le jardinier se mit torse nu, il étouffait.

Dans la première phrase, le lecteur a l’impression d’avoir sept ans.
Dans les deuxième et troisième phrases, l’implicite reste clair.
Dans la dernière phrase, on frise l’intelligible.

Bien sûr, se priver de liens logiques tout au long d’un roman confinerait au maniérisme (qui est la maladie chronique du style). Mais remplacer des parce que, car, en effet, c’est pourquoi, alors que, etc. peut être bénéfique dans bien des cas.

La parataxe (et autres procédés déstructurants) est notamment très utile pour décrire la pensée d’un personnage débordée par l’émotion :

Saison après saison, le jardinier multiplia les efforts. Il ne récolta rien ou si peu. Les voisins et leurs tomates et leurs aubergines et leurs concombres et leur fierté de clocher ; leur fierté ! trois tiges et deux salades, ils s’en vanteraient tout l’été.

C’est dans ces cas-là que le récit peut (doit) faire exploser la langue, donc la ponctuation.

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